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SOCIETE HISTORIQUE DU VIe ARRONDISSEMENT

AccueilGazetteLa Gazette - N° 07 - 2015- 2e trim

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La Gazette - N° 13 - 2017- 1er trim

La Gazette - N° 13 - 2017- 1er trim

Le billet du trimestre

La Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France

Notre société est membre de la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France qui compte ce jour 96 associations adhérentes, originaires de toute l'Île-de-France : 17 à Paris, 15 dans les Hauts-de-Seine, 8 dans le Val-de-Marne, 12 en Seine-Saint-Denis, 6 en Essonne, 14 dans les Yvelines, 7 dans le Val d'Oise, 13 en Seine-et-Marne et 4 dans l'Oise.
Créée en 1949, sa vocation est triple : représenter les sociétés adhérentes auprès des autorités et défendre le cas échéant des intérêts communs, leur offrir une structure permettant de partager idées et projets, et enfin organiser des activités communes.

Concrètement elle publie une revue annuelle intitulée Paris et Île-de-France – Mémoires. Elle organise aussi tous les trois ans un colloque animé par les contributions des sociétés membres, généralement sur un thème déterminé. Le dernier, qui s'est tenu les 20 et 21 novembre 2015, a été » consacré à la vie culturelle pendant la Grande Guerre ; Bruno Delmas et Jean-Pierre Duquesne y ont présenté une communication intitulée « La Société historique du VIe arrondissement de Paris dans la Grande Guerre ».
Les actes de ce XIVe colloque d'histoire régionale de la Fédération ont paru en septembre 2016, constituant le tome 67 de la revue annuelle. Vous pouvez vous procurer cet ouvrage auprès de la Fédération.

Outre son assemblée générale annuelle qui se tient par tradition et, à tour de rôle, au siège de l'une des sociétés adhérentes, elle organise également chaque automne une Journée des présidents, réunion de travail qui permet de faire le point sur les sujets d'actualité ; la dernière a eu lieu le 15 octobre 2016.

Elle propose enfin aux adhérents des sociétés membres une excursion annuelle en Île-de-France à laquelle certains d'entre vous participent très régulièrement.
Ces diverses manifestations sont autant d'occasions pour les responsables de nos associations de partager leurs expériences, de confronter les solutions imaginées pour assurer leur développement et de réfléchir ensemble aux perspectives d'avenir.

En bref ...

Dîner annuel de la Société

Pour notre prochain dîner annuel qui aura lieu le lundi 3 avril, nous avons choisi de vous dépayser et de vous emmener dans le restaurant italien d’un de nos fidèles membres, Michel Napoli. Nous aurons un apéritif et des vins locaux, le choix entre plusieurs plats de spécialités régionales, un dessert et, bien évidemment, un véritable espresso. Nous ne partirons pas sans avoir eu droit à une traditionnelle sérénade.
Notez dès maintenant la date sur vos agendas ! Vous recevrez prochainement le formulaire d'inscription avec les indications détaillées

Excursion annuelle de la Fédération

L'excursion annuelle de la Fédération aura lieu le vendredi 12 mai à Provins. Nous vous enverrons comme d'habitude les bordereaux d'inscription à renvoyer directement à la Fédération.

Notre société, il y a cent ans ….

Nombre de nos premiers sociétaires siégeaient à la Commission du Vieux Paris. Celle-ci a tenu très régulièrement ses réunions mensuelles pendant la Grande Guerre et notamment le samedi 24 mars 1917. Ce jour-là, Félix Herbet, président de notre Société, mais également maire de notre arrondissement, accompagné de plusieurs de nos collègues, a entendu une communication très documentée sur les anciens jeux de paume. Très nombreux un peu partout dans Paris au XVIIe siècle, ils se raréfient au siècle suivant et ne sont plus que treize en 1760, dont quatre dans la seule rue Mazarine, ces établissements étant la plupart du temps installés dans les anciens fossés de la ville. Leurs directeurs étaient les sieurs Gossaume, Liebeau, Masson et Myon. En 1787 les quatre existent toujours, mais trois ont changé de responsables, seul Masson étant encore en place, avec le titre de « paumier du roi ». L'historien de Paris Alfred Bonnardot (1808-1884) raconte que le duc de Berry pratiquait ce sport en 1818 rue Mazarine au jeu de paume dit de la Bouteille. Celui-ci fut démoli vingt- cinq ans plus tard, selon le Bulletin de l'Alliance des Arts paru le 10 août 1843. Bonnardot signale qu'en 1840, on voyait encore, 18 rue des Quatre-Vents, « un ancien mur fort élevé, reste, disait-on, d'un ancien jeu de paume ».

On peut compléter ces informations par l’article qui paraîtra dans notre Bulletin de 2016 « Le jeu de paume à Paris, des origines à sa pratique aujourd’hui au jardin du Luxembourg » par Michel Bourgeois, Jean-Marc Fontaine et Pascal Guerout.

Notre société tint comme prévu ses réunions le premier vendredi de chaque mois. Une curieuse communication fut faite le 5 janvier. Elle relatait qu'en 1656, on avait exposé au manège del Campe, situé à l'angle des rues du Four et du Vieux Colombier [notre carrefour Croix-Rouge], le squelette d'une baleine échouée peu auparavant sur la côte basque. Cette attraction avait d'abord été présentée sur la colline de Chaillot où elle avait reçu la visite du roi.

Notre arrondissement, il y a ….

…trois cents ans… 11 janvier 1717, est inhumé en l'église Saint-Sulpice Nicolas-Auguste de La Baume, marquis de Montrevel, né le 23 décembre 1645. Il habitait rue du Colombier [à l'époque la partie de l’actuelle rue Jacob entre la rue de Seine et la rue Saint-Benoît]. Grâce à ses hauts faits dans les armées de Louis XIV dans les quatre guerres de Dévolution, de Hollande, des Réunions et de la Ligue d’Augsbourg, il est élevé à la dignité de maréchal de France en janvier 1703. Il est alors nommé à la tête des troupes royales dans les Cévennes, il se fait remarquer par des massacres contre la population, la déportation et le « brûlement des Cévennes » (villages et hameaux détruits). Ces massacres auront l'effet inverse de celui souhaité, les Camisards, commandés par Jean Cavalier, défont les troupes royales en mars 1704. Louis XIV rappelle le maréchal de Montrevel.

… cent cinquante ans… Le 1er trimestre de l'année 1867 vit le projet de percement du second tronçon de la rue de Rennes, entre le carrefour Vaugirard-Notre-Dame-des-Champs et l'église Saint-Germain-des-Prés, marqué par une intense effervescence judiciaire. Les travaux avaient été concédés une société contrôlée par l'entrepreneur Joseph Thome, qui proposait aux propriétaires des immeubles condamnés à la démolition des indemnités d'expropriation jugées scandaleusement insuffisantes. On plaida beaucoup, Thome dut finalement se résoudre à réviser ses offres à la hausse. Parmi les personnalités expropriées, on trouve Aristide Cavaillé-Coll, dont la manufacture d'orgues était située 94-96 rue de Vaugirard [entre la rue d'Assas et la rue du Regard].

…cent ans… Le 18 février 1917 mourait à son domicile 126 boulevard du Montparnasse (XIVe) l’artiste peintre Charles Émile Auguste Durand, connu sous le pseudonyme de Carolus-Duran. Sa spécialité était le portrait, ce qui lui valut d'être classé comme « peintre mondain ». Il habita pendant de longues années 58 rue Notre-Dame-des-Champs et dirigeait un atelier non loin de là, 81 boulevard du Montparnasse. Il entra à l'Académie des beaux-arts en 1904. Il fut nommé chevalier dans l’ordre de la Légion d'honneur en 1872 et fut promu successivement officier, commandeur et grand-officier en 1900.

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