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SOCIETE HISTORIQUE DU VIe ARRONDISSEMENT

AccueilGazetteLa Gazette - N° 04 - 2014- 2e trim

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La Gazette - N° 10 - 2016- 1er trim

La Gazette - N° 10 - 2016- 1er trim

Le billet du trimestre

Des symboles dans nos rues ….
On attache souvent le nom de personnages historiques à un végétal ou à un animal sculpté dans la pierre ou reproduit sur un livre ou un tableau : la salamandre de François Ier, l’écureuil de Fouquet, la couleuvre de Colbert sont facilement reconnaissables. Ces emblèmes sont parfois les meubles de leurs armoiries comme la fleur de lys des rois de France, la queue d’hermine des ducs de Bretagne, l’aigle ou l’abeille de l’Empire français, la Minerve de l’Institut de France. Mais d’autres symboles ornent maints bâtiments : des initiales comme le « F » de François Ier, le « N » de Napoléon repris par Napoléon III pour le pont Saint-Michel ; on trouve aussi des « chiffres », arrangements de deux lettres initiales de noms entrelacées l'une dans l'autre. La plupart de ces symboles sont inconnus ou peu connus, d’autant que sous l’Ancien Régime, tout le monde pouvait porter des armoiries ou se faire représenter. La Révolution française voulut y mettre un terme, c’est pourquoi la France est le seul pays à ne pas posséder d’armoiries et n’est représentée que par les initiales « RF » pour République française.
Toutefois, les villes et communes ont rapidement retrouvé leurs armoiries comme notre nef parisienne. En flânant dans les rues de Paris, de nombreuses traces sur les frontons des façades, les linteaux des portes, les plaques des rues rappellent qui en furent les bâtisseurs ou les habitants et invitent à évoquer des histoires et des vies.En bref ….

Assemblée générale
L'assemblée générale se tiendra le jeudi 17 mars à 17 heures dans la salle des mariages de la mairie d'arrondissement. Venez nombreux ; au cas où vous ne pourriez pas être présents, n’oubliez pas d’envoyer votre pouvoir dûment complété et signé, ainsi le quorum nécessaire à la validité des délibérations sera atteint. La conférence mensuelle sur le jeu de longue paume, encore pratiqué au jardin du Luxembourg, suivra à 18 h.

Dîner annuel
Notre dîner annuel aura lieu le lundi 4 avril. Nous retrouverons avec plaisir le cadre prestigieux du Salon pourpre du palais du Luxembourg que le président du Sénat a bien voulu mettre à notre disposition.

Pose d'une plaque commémorative
Notre sociétaire le docteur Max Récamier nous signale qu'une plaque est posée sur la façade de l'ancien hôtel de Verrue, 2 rue du Regard, pour célébrer la mémoire de son aïeul le docteur Joseph Claude Anthelme Récamier (1774-1852) qui l'acquit en 1822 et y vécut dès lors. Un des pionniers de la gynécologie médicale et chirurgicale, il fut médecin chef de l'Hôtel-Dieu. Il succéda à Laennec, autre habitant célèbre de l'arrondissement comme professeur au Collège de France. C'était un cousin de la belle Juliette Récamier. Parmi ses descendants, on compte Pierre Récamier, ancien maire du VIe arrondissement et ancien président de notre Société.
L’inauguration de la plaque aura lieu le dimanche 22 mai 2016, cérémonie à laquelle vous êtes, bien entendu, conviés.

Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et d’Île de- France

Excursion de printemps, vendredi 27 mai 2016
Le programme de visites de l’excursion annuelle de notre Fédération, organisé par la Société historique de Marcoussis, nous permettra de découvrir Montlhéry, Marcoussis et Longpont. La date est à noter dès maintenant.

La vie culturelle pendant la Grande guerre
Rappelons que le président a participé à ce colloque du 21 novembre dernier. Le 21 avril, dans le cadre des conférences mensuelles, il nous présentera la vie de la Société historique du VIe arrondissement pendant la Grande guerre et les quelques années qui ont suivi.

Notre arrondissement, il y a ….

quatre cents ans … Le 30 janvier 1616, après un début d'hiver glacial qui fit geler la Seine, la débâcle emporta le vieux pont de bois Saint-Michel qui datait de 1557. Il fut remplacé par un pont de pierre couvert de maisons. Les maisons disparurent en 1807, le pont actuel date de 1847. Sa décoration fut achevée sous le Second Empire, avec l'adjonction sur chaque pile du N monogramme de Napoléon III.

deux cent cinquante ans ... Le 19 janvier 1766 mourait à son domicile, place Saint-Sulpice, Jean-Nicolas Servandoni, peintre et architecte florentin né en 1695, qui conçut les plans de l'église Saint-Sulpice lorsque fut décidée sa reconstruction en 1732. Il dessina également un projet de place semi-circulaire pour servir d'écrin à la façade de la nouvelle église, mais seul fut réalisé l'immeuble portant aujourd'hui le n°6 à l'angle de la rue des Canettes. Son nom fut donné en 1806 à l'ancienne rue des Fossoyeurs qui relie la rue Palatine et la rue de Vaugirard.

deux cent cinquante ans, encore …  Le 23 février 1766 mourait à Lunéville le dernier duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV. Par décision ministérielle du 24 décembre 1834 son nom fut donné à une petite rue percée en 1826 entre la rue Notre-Dame-des-Champs et le boulevard du Montparnasse sur un terrain qui avait appartenu à l'abbé Terray, dernier contrôleur général des finances de Louis XV et qu'on avait d'abord baptisée pour cette raison rue Terray.

deux cents ans … Le 21 mars 1816, par une ordonnance, Louis XVIII réorganisait l’Institut de France pour remplacer l'Institut national des sciences et des arts et ses « classes » créé en 1795 après la suppression des académies royales d’Ancien Régime par la Révolution. Les classes retrouvent leurs appellations d'origine, Académie française, Académie des sciences, Académie des inscriptions et belles lettres et Académie des beaux-arts. Cette ordonnance exclut aussi onze personnalités coupables d'une trop grande compromission avec le régime précédent. Parmi elles, Lucien Bonaparte, Cambacérès, Sieyès, Maret, Roederer, Garat, Regnault de Saint-Jean-d'Angély.

cent cinquante ans …. Vingt ans avant que Jack l'Eventreur ne terrorise les bas-fonds londoniens, Paris eut aussi son tueur en série. Huit prostituées avaient été attaquées depuis 1861 et assassinées d'horrible manière sans que la police n’ait réussi à mettre la main sur le criminel. Le 6 janvier 1866, une neuvième victime réussit à résister à son agresseur ... en le mordant. Elle fut secourue, l'homme arrêté, jugé, condamné à mort et guillotiné. Cela se passait rue d'Erfurt, petite voie dans le voisinage de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, disparue lors du percement du boulevard Saint-Germain.

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