Marat est le plus exalté des représentants de la Montagne à la Convention. Une jeune fille appartenant à la petite noblesse normande, descendante de Corneille, Charlotte de Corday d'Armont, décide de l'éliminer. Elle réussit à s'introduire à son domicile et le trouve dans sa baignoire, où une maladie de peau le contraint à prendre de fréquents bains à base de soufre. Après un bref échange de paroles, elle sort un couteau et le poignarde. Atteint au cœur, Marat meurt sur le coup. Elle est arrêtée, jugée et condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire quatre jours plus tard et guillotinée sur le champ. La maison a été démolie en 1876.
Une des nombreuses gravures illustrant l'évènement. Doc. SH6. Agrandir >>>
Détail de la gravure précédente. Agrandir >>>
La maison de Marat, avalée depuis par le percement du boulevard saint Germain est cette maison à tourelle visible sur la photographie et la gravure ci-après, elle se trouvait à l'angle de la rue de l'Ecole de Médecine (dans une portion maintenant disparue) et de la rue Larrey ou rue du Paon (compètement disparue). La photo a été prise par Marville vers 1866 à quelques pas de là où se trouve actuellement la statue de Danton sur le boulevard, et regarde vers l'Est en direction de la factulté de médecine.
La rue de l'Ecole de médecine dans l'axe et la rue Larrey débouchant sur la droite. Photo Marville. Doc. SH6. Agrandir >>>
Même paysage sur une gravure de Gaston Coindre. Doc. SH6. Agrandir >>>
Le site Vergue.com, donne tous les détails sur les topographies ancienne et nouvelle, ainsi que des documents, gravures et plans, sur la maison de Marat. Voir la page du site Vergue >>>